Université de Yaoundé I : F.A.L.S.H. /ENSDrt / Élève PLEG
CRISTALLISATION ET POTENTIEL DE L'EFFET DE VIE
DANS « LA SCÈNE » DE JACQUES PRÉVERT.
(Remerciement à tous les camarades qui ont contribué à la finalisation de ce travail.)
INTRODUCTION
En montrant dans l'« effet d e vie » ou le singulier de l'art littéraireiqu e la plurivalence et l'ouverture sont les traits caractéristiques de l' « effet de vie » qu'il définit comme « vie artificielle »iide l'œuvre, Marc Mathieu Münch démontre autrement que parmi les quatre « invariants » de sa méthode, l' « effet de vie » subsume les trois autres invariants. Comment ? pour notre part, si la plurivalence désigne « l'ensemble des procédés littéraires capables de disperser la chose dite dans toutes les facultés de l'esprit »iii, elle peut bien intégrer en son sein le concret des mots et le jeu des mots en tant que manifestations formelles (perceptibles), quasi formelles et linguistiques de l' « effet de vie ». Quant à l'ouverture de l'œuvre, ne se confond-elle pas à l' « effet de vie » lui-même à partir de la cohérence de l'œuvre et dans la mesure où elle « à le pouvoir d'entraîner la collaboration particulière d'un esprit individuel » ?Ces reformulations théoriques faites, il convient de nous demander en quoi consisterait une analyse fondée sur la cristallisation et le potentiel de l' « effet de vie » dans La Cène de Prévert. Autrement dit : de quel potentiel un quintil – La Cène est un poème de cinq vers – peut-il répondre pour rendre visible un « effet de vie » total et satisfaisant chez le « lecteur-auditeur » d'aujourd'hui ? En réorganisant les traits caractéristiques de l' « effet de vie » en tant qu'invariant et les trois autres invariants de la méthode münchienne autour d'une lecture-réception intertextuelle, nous allons analyser le texte sur deux axes (1° : Du jeu des mots au concret des mots ; 2° : Plurivalence, cohérence et ouverture) afin de montrer comment l' « effet de vie » qu'inaugure le titre du poème se cristallise dans tout le texte à travers un univers biblique et chrétien équivoque.
I.DU JEU DES MOTS AU CONCRET DES MOTS
Dans la théorie de Münch, « le mot descend de l'abstraction et sort de la platitude des images du dictionnaire pour entrer dans l'univers concret des êtres et des choses.»ivC'est dire au sens de Barthesvque le mot est au fondement des possibilités significatives de référenciation parce qu' « il dit [la] vie »vi, sa vie que le lecteur doit interpréter dans l'univers des possibles psychologiques et psychiques, lesquels il se partage avec l'écrivain ou le poète. Examinons d'abord le jeu des mots dans La Cène avant de parvenir à l'évaluation du concret des mots.
I.1- La pertinence du jeu des mots
Le rapport que l'on peut établir entre le titre du poème et son « contenu » ou « signifié » s'interprète facilement sous l'angle du jeu des mots en littérature. A considérer que « le mot n'est mot que parce qu'il est en usage »vii, on s'aperçoit à l'évidence qu'entre le titre et son développement le poète instaure un « jeu avec les mots pour créer des formes »viiisignifiantes, c'est-à-dire des unités de signification recevables et interprétables par la plupart des sens. En fait, dans La Cène, un jeu homophonique prévaut qui trompe l'ouïe et sème ainsi un certain doute dans l'esprit du « lecteur-auditeur ». Auditivement La Cène fait place à une « scène » quelconque, obligeant la psyché à se fier plutôt à l'ouïe qu'à la vue. En outre, en maintenant l'ambiguïté sémantique favorisée par le jeu homophonique, le jeu des mots inaugural occasionne un autre jeu corollaire qui lui est soumis. Il s'agit de l'isotopie du repas. Celle-ci prend source sur l'expression « être à table » (au premier vers) qui sous-entend, sur le plan sémique, un couvert et des convives. Mais contre toute attente cette isotopie prend fin dans le vers suivant. À peine commencée, elle cesse d'être matérielle pour se fondre dans une immatérialité (au troisième vers), renvoyant désormais à l'état d'esprit. Provisoirement. Puisque dans les deux derniers vers la matérialité refait surface en déviant le cadre sémantique des deux premiers vers pour s'affirmer par une acception technique du terme « assiette ».On peut donc dire que l'isotopie du repas n'est qu'un pré-texte technique et esthétique, un tremplin qui, parce qu'il est préliminaire, joue davantage sur le champ sémantique de « assiette », lequel se déploie clairement à trois niveaux. Dans les deux premiers vers, même si le terme « assiette » est absent, il n'est d'aucun doute qu'un repas que l'on prend « à table » nécessite l'usage des « assiette(s) » (« Pièces de vaisselle [individuelle ?] dans laquelle on mangeix ») ; dans le troisième vers, l'expression idiomatique « être dans son assiette » connait un emploi sous modalité négative pour signifier ne pas « être dans son état, son équilibre normal physique ou moralx » ; dans les quatrième et cinquième vers, « l'assiette » « toute droite/ Verticalement derrière leur tête » met en relief le sens technique de « support, élément qui maintient un corps dans une position donnéexi »Delà, vouloir rétablir l'identité, singulière ou plurielle, de ceux qui « sont à table », ceux qui « ne sont pas dans leur assiette » et ceux dont l' « assiette se tient toute droite/ Verticalement derrière leur tête » oblige qu'on parvienne à une référenciation du pronom personnel « ils », et à donc un examen du concret des mots.
I.2- la question du concret des mots
La question référentielle du « ils » dans La Cène est étroitement liée à la notion du concret des mots. Sa nature l'en prédispose puisque, sur la grille des catégories grammaticales, « ils » est un pronom personnel masculin pluriel. Comme tel, il fonctionne anaphoriquement ou nominalement. C'est le second usage qui prévaut ici et qui occulte la possibilité de référenciation. Du coup, on se rend compte que le poète joue de nouveau avec les mots car l'indétermination du « ils » laisse une grande ouverture d'interprétation au lecteur à l'intérieur des multiples possibilités qu'offre le mot in extenso. A vouloir comprendre ce « ils » par rapport au titre du poème, on peut soutenir qu'il désigne Jésus Christ et ses disciples ; à le rapprocher de la « scène » que suggère l'ambiguïté homophonique, on s'accordera qu'il désigne des sujets quelconques ; à conditionner son interprétation par la « scène » et La Cène, on avancera vers une généralisation qui à bien des égards interpellera le christianisme et la chrétienté.En réalité, toutes ces hypothèses deviennent pertinentes à partir du moment où, tout compte fait, il s'affirme que le dispositif lexical à référenciation matérielle dominant est de loin bien moins important que celui immatériel qui concentre la symbolique du texte. Dans ces conditions, le sens des mots n'est plus productif que par ses possibilités à motiver l'œuvre, à l'animer grâces aux « sens » et à la référenciation quasi concrète des mots. Cela semble ce que soutient Riffaterre à propos du « message poétique »: « un poème nous dit une chose et en signifie une autrexii».
II. PLURIVALENCE, COHERENCE ET OUVERTURE DU TEXTE
Nous sommes obligés de rappeler ceci : dans ce travail, notre position est que le jeu des mots et le concret des mots en tant qu'invariants de l'art et corollaires de l' « effet de vie » ont partie liée avec la plurivalence qui n'est qu'un trait caractéristique de cet « effet de vie » englobant, parce qu'il est un « ensemble des procédés littéraires ». Aussi vient-il qu'en posant une relation de contigüité et de linéarité entre Plurivalence, cohérence et ouverture dans La Cène, nous nous interrogeons comme Antoine Compagnon : « Que fait le lecteur quand il lit ? Et que lui fait le texte ? La lecture est-elle active ou passive ? xiii» Pour les besoins d'analyse, nous considérons que la plurivalence, la cohérence et l'ouverture d'un texte ressortissent à une lecture à la fois active et passive – en quoi et comment ? C'est ce qu'on va tenter de montrer.
I.1 De la plurivalence
A partir du titre, nous avons montré plus haut comment le choix des mots maintient l'incertitude dans l'esprit du « lecteur-auditeur » quant à la [sεnә] dont il est question. Pourtant a priori, on sait que le titre nomme effectivement le(s) repas pris par Christ et ses disciples. Si sur le plan de l'écriture la synecdoque ouvre le texte à travers le terme « table », « table » réfère bien à l'acte du repas désigné dans la périphrase « être à table », c'est-à-dire dîner, manger, etc. du point de vue sensoriel, tandis que les yeux observent une table, la psyché éveille le goût et l'odorat parce qu'il est bien question d'un repas.De cet ambiance synecdochique dériveront l'antanaclase sur le mot « assiette » – il a été établi que le glissement sémantique opéré à trois nivaux participe du potentiel cognitif relatif au jeu des mots. Reste à préciser que ces glissements sémantiques se bipolarisent en donnés matériel et immatériel, suscitant ainsi la présence ou l'absence du sens du toucher – et l'anaphore sur le pronom personnel nominal « ils » (indéterminé textuellement).En somme, puisqu' « en littérature, le langage du sens s'enrichit d'un langage des sens qui habilement réalisé, crée un effet de dispersion dans psychéxiv », il découle que – la plurivalence l'autorisant – l'incohérence des deux derniers vers (« Et leur assiette se tient droite / Verticalement derrière leur tête ») appelle une lecture allégorique, c'est-à-dire symbolique, capable de rendre au poème sa « cohérence » en l'ouvrant au « lecteur-auditeur ».
II.2- De la cohérence à l'ouverture
Pour Münch, la cohérence est « la force qui rassemble les éléments d'une œuvre dans une structure calculée pour que leur union et leur unité soient clairement repérables [...] allant du tout à chaque élément, de chaque élément au tout et d'un élément à un autrexv.» Concrètement, les suggestions faites par les éléments linguistiques du texte – lesquels cessent d'être linguistiques selon Münch en littérature pour appartenir à la « vie de l'esprit »xvi- nous entrainent dans deux univers d'interprétation : la cène chrétienne et la « scène » quelconque.De toute évidence, notre psyché est plus interpelée par La Cène dans la mesure où celle-ci éveille chez le lecteur des souvenirs bibliques. Et si effectivement La Cène « peut réussir en effet de vie un peu profonde »xvii, ce n'est qu'à travers « la collaboration particulière » entre sa structure globale et l'univers mentale du lecteur ; c'est-à-dire à travers les réminiscences qui se redéployent dans le texte, lesquels interpellent toujours le lecteur, lesquels le lecteur redécouvre ici à partir du champ lexical du repas. On peut lire dans l'Evangile de Luc : « Finalement, quand l'heure arriva, il s'étendit sur la table, les apôtres avec lui ... Il prit le pain, [rendit grâce], le rompit et le leur donna en disant : ''ceci représente mon corps qui va être donné pour vous...xviii »A mi-parcours on s'accorde donc sur ce que le poète redit l'Evangile par la pratique intertextuelle. Observation provisoire car contrairement à ce que nous apprend les textes des Evangélistes, dans La Cène de Prévert nous assistons à une [sεnә] des plus étranges : « ils ne mangent pas ». Le troisième vers du poème peut certes apporter une justification de principe à cet état de chose (« Ils ne sont dans leur assiette ») mais il ne nous amène guère à minimiser la prégnance de l'univers biblique qui règne à demeure dans le texte et convoque potentiellement « Les Saintes Ecritures ». Lisons maintenant l'épître de Paul aux Corinthiens : « Quand donc vous vous réunissez dans un même lieu, il n'est pas possible de manger le repas du Seigneur. En effet, lorsque vous le mangez, chacun prend d'abord son repas ... vous avez bien des maisons pour manger.»xixEn réalité une tension permanente se crée entre le titre suggestif du poème et le deuxième vers qui légitime l'idée d'un repas, repas sans menu puisque celui-ci – Christ – n-est pas comestible au sens propres du mot. Justement, en ce qui est de la chair et du sang, la doctrine chrétienne radicale en interdit l'usage et la consommation depuis les écrits génésiaques. Le lecteur chrétien le sait : « Seulement la chair avec son âme – son sang – vous ne devez pas la mangez.»xxCe tissu intertextuel qui montre qu'un hypertexte préside à la mise en forme de l'hypotexte que constitue La Cène montre en même temps les failles et les contradictions de la religion chrétienne. Le paradoxe de l'écriture prévertienne de La Cène se justifie ainsi par le paradoxe des contradictions chrétiennes pour le moins incernables en contexte profane. Que peut-on bien manger sur une « table » aux assiettes vides ? Il semble en effet que le poète voit dans la religion chrétienne une « assiette » vide qui n'a rien à offrir à l'humanité sinon la fantaisie d'une existence, du moins l'héroïsme précaire d'un groupe d'individu ayant à sa tête un héros décevant comme le Christ.L'acception technique du mot « assiette » exploitée dans les deux derniers vers exploités plus haut propose d'une certaine manière l'explication secondaire du troisième vers dont les analyses viennent d'être faites. Toutefois, on peut aller plus loin en spéculant que le déséquilibre moral et physique qui ressortit à l'immatérialité imposée par la locution verbale « ne pas être dans son assiette » fait resurgir les traces des écrits bibliques. Comment s'interdire d'envisager que cette perturbation de la conscience soit in fine celle qu'éprouvèrent le promoteur de la « Nouvelle Alliance » et ses disciples à l'approche de sa mise à mort ? Même si la chronologie des faits tels que rapportés par les évangiles ne précise pas le genre de mort dont il sera question – y a-t-il une mort qui ne fasse peur ? -, on s'accordera néanmoins à dire que le poète de La Cène joue avec ses connaissances bibliques pour rétablir « habilement » que le corps du Christ qui aurait dû être servi dans une « assiette » (au sens de pièce de vaisselle) est plutôt servi sur une assiette (au sens technique de support et donc de croix ou potence). Visiblement, l'idée de la potence ébranle ainsi le héros de la « Nouvelle Alliance » et ses compagnons ; elle les fait ne plus être « dans leur assiette ». Convoquons encore L'Evangile de Luc pour prouver que la crainte domine le cénacle et le Christ: « Père si tu veux, écarte cette coupe [de douleur] de moi [Jésus] ... Alors un ange du ciel lui apparut et le fortifia. Mais étant pris d'angoisse, il continua à prier de façon ardente »xxiAvant de finir cette analyse, revenons un tant soit peu sur le repas mis en cause ici : pourquoi donc l' « assiette » est vide ? Pourquoi « ils [le cénacle du Christ] ne mangent pas » ? C'est que ce repas n'est et n'est que symbolique dans l'idéologie chrétienne. Il ne s'agit pas d'un repas matériel mais d'une communion spirituelle entourée de mystère. Le Pape Paul VI explique : « Nous croyons que le pain et le vin consacrés par le Seigneur lors de la dernière cène sont devenus son corps et son sang qui devaient être offerts pour nous sur la croix »xxiiL'univers allégorique et symbolique occupe ainsi une place considérable dans La Cène parce que la Cène elle-même n'est que représentation et symbole. Les commentateurs de la Bible soulignent dans ouvrage théologique fort érudit qu' « on devait donc penser qu'il fallait manger sa chair et boire son sang dans un sens figuré en exerçant la foi dans la valeur de son sacrifice humain parfait .»xxiiiSi dans cette concentration rigoureuse des fondamentaux du christianisme Christ est le support-assiette, vider ce « support », lui refuser un contenu n'est rien d'autre qu'évacuer la vérité essentielle de la religion chrétienne à travers ses propres contradictions et ses antagonismes. Donc, parce que « le christianisme, élément de cet ordre dominant, ne peut qu'assumer une fonction idéologique et sociale»xxiv, Prévert s'en sert également pour bâtir son idéologie : l'antichristianisme. C'est à ce niveau que la polysémie du terme « tête » va jouer pleinement pour marquer le soutien que la première communauté chrétienne a apporté au Christ pendant son ministère et sa passion en tant que « tête », c'est-à-dire « Personne qui conçoit et dirige (comme le cerveau fait agir le corps) »xxv. Or l'attitude immobile que suggère ce « toute droite / verticalement », laisse planer dans l'univers textuel l'ombre d'un refus. Ce refus se confirme dans le deuxième vers lu maintenant dans une autre perspective. Là, toute la symbolique de la Cène se totalise – en confirmant les propos du Pape Paul VI – et s'oriente vers la « consommation » de la doctrine chrétienne ; mais une doctrine qui ne fait pas l'unanimité des chrétiens et se heurte à bien de refus. Avant cette remise en cause poétique du christianisme dans La Cène, le protestantisme ne suffit-il pas pour établir que l'édifice chrétien est mal fondé et mal soutenu ?
CONCLUSION
Au sortir de cette analyse, sommes-nous en droit de nous accorder avec Münch sur ce qu' « en dehors de l'effet de vie, elle [la lecture] ne doit rien vouloir. Si elle se fixe sur un projet précis de repérage d'une forme, d'un thème, d'une thèse, voire d'une vérité, elle prend le risque d'empêcher le miracle de la vie artificiellexxvi » ? Evidemment. Puisque les analyses faites autour du jeu des mots et du concret des mots ont révélé « une forme » du texte qui se prédispose ludiquement à se mettre potentiellement au service de la cristallisation d' « un thème » (le christianisme) et par conséquent d' « une thèse » (l'antichristianisme). Autant dire que la mise en évidence de l'effet de vie et ses corollaires – auxquels nous avons associé indéfectiblement ses traits caractéristiques – a bénéficié de l'apport du champ sémantique de « tête » et d' « assiette », du champs lexical de repas et de trois figures de style importantes (la synecdoque, l'anaphore et l'antanaclase). Précisons que ce dispositif essentiel s'appuie exclusivement sur le jeu homophonique de départ avant d'ajouter que l'effet de vie probant qui irradie La Cène se cristallise en « une vérité » : les contradictions et les antagonismes chrétiens. Après lecture, on résumerait donc la « thèse » du poète ainsi : plutôt qu'une idéologie à promouvoir, le christianisme est une doctrine à rejeter. Mais le texte n'est pas aussi péremptoire que cela. Il faut nuancer et le texte nuance : pour les adeptes du christianisme, le ministère chrétien est à continuer ; pour les antichrétiens, comme le poète, il est question de se libérer de celui-ci. En cela Prévert « prend le risque d'empêcher le miracle de la vie artificielle », il évite l'utopiexxviiqui s'oppose à l'effet de vie. C'est dans ce sens que nous pouvons du moins comprendre les propos de Mukendi Nkonko : « Le christianisme apparaît comme une force sociale [peu] susceptible de contribuer à la libération des peuples.xxviii
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NOTES
i Marc Mathieu Münch, l'« effet de vie » ou le singulier de l'art littéraire, Paris, Champion,
ii M. M. Münch, Op. cit., p.35. mais l'adjectif « artificielle » doit se comprendre au sens le plus mélioratif.
iii Ibid. p.164.
ivM. M. Münch, Op. cit. p.47.
v Dans le Degré zéro de l'écriture, Paris, Ed. du Seuil, 1972, pp. 37-38, Roland Barthes affirme que
vi M. M. Münch, Op. cit. p.47
vii M. M. Münch, Op. cit. p.36.
viii Id.
ix Alain Rey et Alii., Le Grand Robert de la langue française, 2001 édition numérique.
x Id.
xi Id.
xii Michael Riffaterre, Sémiotique de la poésie, Paris, Ed. du Seuil, 1983, p.11.
xiii Antoine Compagnon, Le Démon de la théorie, Paris, Seuil, 1998, p.49
xiv M. M. Münch, Op. cit. p.172
xv M. M. Münch, Op. cit. p.259.
xvi Ibid., p. 59. Münch affirme que « lorsque le texte entre dans la psyché, il n'est plus linguistique »
xvii M. M. Münch, Op. cit. p.36.
xviii Les Saintes Ecritures. Traduction du Monde Nouveau, 1995, Luc 22 : 14,19, P.1307. toutes les références bibliques qui vont suivre sont tirées de cette version.
xix 1 Corinthiens 11 : 20, 22, p.1422.
xx Genèse 9 : 4, p.16.
xxi Luc 22 : 42, 44.
xxii Passage tiré de Official Catholic Teachings, Christ Our Lord, Wilmington, Amanda watlington, 1978, P.11.
xxiii Comment Raisonner à partir des Ecritures, NewYork.Watchtower Bible and Tract Society of NewYork,1986,p.247.
xxiv Mukendi Nkonko, Le christianisme en Afrique : Genèse et fonctions sociales, in Peuples noirs/Peuples africains, n°47, 8èmeannée, Septembre-octobre 1985, p.22.
xxv Le Grand Robert de la langue française, op. cit.
xxvi M. M. Münch, Op. cit. p.108.
xxvii Depuis les premières recherches de Paul Ricœur, l'utopie fait l'objet de plusieurs recherches en littérature.
xxviii Mukendi Nkonko, Op. cit. p.23.